Aftershokz : des casques à conduction osseuse
La marque AfterShokz propose des caques de sport Bluetooth avec la technologie de conduction osseuse. Les oreilles sont libres et l’on peut ainsi avoir conscience des bruits environnants. Très pratique pour la course à pied et salvateur en milieu urbain, je suis convaincu par mon test du casque Aeropex !
Le son passe par les os et non par les tympans. Cela induit une moins bonne fidélité dans les basses mais je suis quand même très agréablement surpris du rendu, même sur du Rock ou de l’Electro.
Aftershockz n’en est pas à son premier modèle. Le modèle Air était plus gros, plus lourd, et disposait d’une qualité sonore moindre voire décevante. Ce modèle Aeropex, disponible désormais à 119€ à l’heure où j’écris ces lignes, est vraiment un cran au-dessus du Air et dispose de toute la technologie de 8ème génération de l’entreprise Aftershokz (renommée Shokz cette année).
L’Aeropex est étanche, stable et diffuse un bon son
Étanche à l’immersion à 1m et aux poussières, le casque Aftershokz Aeropex diffuse un son de bien meilleure qualité que le modèle Air, notamment dans les médiums et basses. Les basses sont bonnes lorsqu’on met des bouchons d’oreille (le constructeur en fournit une paire !), mais là pour le coup, je ne comprends plus l’intérêt !
Soyons clairs, ce n’est pas du tout un casque pour audiophile, mais le sportif y trouvera son compte sans problème en écoute de musique ou de voix (podcasts, audiolivres etc.).
Les fuites sonores sont amoindries et il devient quasi inaudible de l’extérieur, à volume moyen.
Je perdais auparavant régulièrement mes écouteurs intra-auriculaires True-Wireless Jabra Elite Active 65T et étais obligé de m’arrêter pour les ramasser sur des 10K un peu pêchus ! Terminé ! J’ai trouvé la tenue autour des oreilles parfaite, même à vitesse de course élevée. Le tour de cou de l’Aeropex permet une mise en attente aisée de l’appareil lorsqu’on ne souhaite plus écouter de musique.
Un micro permet de prendre les appels téléphoniques, avec une très bonne qualité sonore pour les deux interlocuteurs, sauf en cas de bruit ambiant trop prononcé.
Petit détail à garder en tête, la latence du son est de presque une demi-seconde, rendant la chose pénible pour le visionnage de films et séries, ce qui n’est de toute façon clairement pas l’objet de ce casque.
Avec ses 26 grammes, le modèle Aeropex est extrêmement léger et se fait totalement oublier, même sur des courses de plusieurs heures.
Des commandes directement sur le casque Aeropex
Les boutons de volume sont situés sur le module Blutooth, derrière l’oreille droite. Un appui long sur le bouton “volume +” permet l’allumage du casque et l’appairage d’un appareil Bluetooth.
Il faut là encore un appui long pour éteindre. Une voix indique “power off” à l’extinction et le niveau de batterie approximatif à l’allumage (fully charged, half battery, low charge, recharge required). A noter que la mise hors tension n’est pas automatique et la batterie se vide donc si on oublie d’éteindre le casque, avec une autonomie en veille de 10 jours.
Un mode spécifique permet l’appairage de plusieurs appareils en simultané, très pratique.
Le module vibrant gauche dispose d’un bouton permettant la mise en pause de la musique ou le lancement de votre assistant vocal, le passage à la piste précédente/suivante, le décrochage, raccrochage d’appel etc.
Une très bonne autonomie pour l’Aeropex
Vendu pour 8 heures d’autonomie, je tiens les 10 heures facilement à volume moyen, sur de l’écoute de musique et podcasts (50-50). La recharge se fait via un câble propriétaire aimanté. Le constructeur a eu la bonne idée d’en fournir 2, ce qui est très rare ! La charge complète se fait en 1 heure 30 minutes.
Ce mode de recharge rassure car il n’y a aucun interstice où l’eau pourrait se faufiler. On peut s’attendre à une bonne résistance du produit.
Je suis totalement convaincu par cet Aeropex
Testé sur un semi-marathon dimanche dernier, je suis totalement conquis. Je l’utilise régulièrement au quotidien pour écouter des podcasts ou de la musique en cuisinant, tout en restant attentif à ce que disent mes proches.
Portant des lunettes de vue (même en courant !), je ne ressens aucune gêne et les deux cohabitent à merveille.
Alors certes, c’est un changement d’habitude par rapport à des intras, mais je vous conseille vivement de les tester. Ce n’est pas pour tout le monde, mais pour ma part, je ne pourrais pas revenir à des intras pour la course à pied.
[Acheter les Shokz OpenRun – Lien Amazon me rapportant une commission, sans frais supplémentaire pour vous]