Kiefer Sutherland délaisse sa pétoire et son gilet pare balle (24h chrono), Tim Kring a quant à lui enfin délaissé Heroes (souvenez vous : "save the cheerleeder, save the world"), série à la première saison tonitruante mais aux suivantes perdant pied peu à peu pour arriver à du grand n'importe quoi apocalyptique sans queue ni tête.
Cette fois ci, on retrouve Jack Bohm, un enfant autiste très intelligent et doué avec les nombres. Son père (Kiefer Sutherland) et une assistante sociale vont bien vite se rendre compte que l'enfant a la capacité de comprendre les interactions entre les être humains et dévoiler leur destin à ceux qui voudront bien le comprendre.
Dans Touch, Tim Kring semble réfreiner ses envies de nous en mettre plein la vue avec un pilote rationnel (autant que possible) avec des explications plus scientifiques : on touche notamment, à la suite de Fibonnacci, à des vieilles histoires de destins liés etc. Toujours est-il que les 50 minutes se regardent comme un film correct et donnent envie de continuer…
A voir si Touch ne tombe pas vite dans la banalité et la monotonie, mais pour l'instant, force est de constater que le pilote campe une relation familiale touchante, nous intrigue juste ce qu'il faut et jongle à merveille avec la vie de plusieurs personnes autour de la planète en gardant les langues locales (Japonais, Arabe) en VO, ce qui est très appréciable.
httpvh://www.youtube.com/watch?v=N3qK6dB79U4