Chronique : Gorillaz – Plastic beach (Electro-Rap – 2010)

Gorillaz, c'est un univers graphique et musical conçu de toutes pièces avec, il faut le reconnaitre, grand talent. J'attendais énormément de Plastic beach, après la longue absence de Gorillaz, groupe que j'ai toujours suivi de très près pour leur productions originales et toujours novatrices. Cet album est vecteur d'un message écolo marqué (on aime ou pas) dans les paroles, dans les titres et jusqu'à la cover.

Le casting fait très mal, on en avait déjà parlé. Jugez plutôt : Snoop Dogg, Lou Reed, Barry Gibb, De La Soul, Mark E. Smith de the Fall, Gruff Rhys des Super Furry Animals, et Mick Jones et Paul Simonon de the Clash, on est servis !

Et là où Plastic Beach fait fort, c'est que la présence de chacun apporte vraiment un plus sans céder à la facilité de la chanson "appât marketing", offrant à l'album une cohérence qui rend le tout terriblement crédible et efficace.

Orchestral intro nous fait planer sur du violon, la transition vers la track 2 se faisant sans aucune coupure, nous offrant un Welcome to the world of plastic beach rappé par l'excellentissime Snoop Dogg. On constate quelques pistes un peu moins efficaces (Empire ants, On melancoly hill) mais elles passent bien, faisant office de transition et oeuvrant à la cohésion de l'album.

Non, vraiment, cet album est un chef-d'oeuvre artistique, à écouter dans son ensemble pour cerner l"énorme travail de fond consenti par Albarn. Attention toutefois, Plastic beach n'est pas un album à singles, c'est plutôt un concept-album à réserver aux auditeurs avertis. Rejoignez Plastic Beach, havre de paix où les poissons vivent en "harmonie" dans des bouteilles plastique, ça vous changera du paysage musical ultra formaté…

Note : 4.5/5

5 commentaires

  1. Pour avoir suivi le groupe depuis la date de sortie du tout premier album éponyme, je trouve que la production musicale du groupe tombe en chute libre !

    L’objectif marketting parait plus qu’évident aux vues du casting « Star-system » qu’il propose, ou dois-je dire d’artistes déchus en manque de pub ! Même Damon Albarn avoue que c’est ce qu’il a produit de plus « pop » dans toute sa carrière ! (pop = populaire !!!)

    Bref, globalement aucune révolution sonore et l’album s’avère plutot chiant et homogène ! L’assemblage orchestre + synthé n’a clairement pas le plus émotionnel attendu, et pourtant, j’ai donné beaucoup de chances (j’en suis à une quinzaine d’écoutes) à cet album mais il ne me convaint toujours pas… j’avais pourtant super accroché aux 2 opus précédents !

    Désolé, mais je ne trouve ta critique peu objective !

  2. Eddie : Ce n’est pas parce que toi tu n’accroches pas que la critique est peu objective. Et puis qu’est-ce que la subjectivité en musique ? Y’a toujours une part de sentiments.

  3. @Eddie : Je suis subjectif, ça paraît logique, une critique est rarement objective, surtout en musique comme le souligne Laura. Merci d’avoir laissé ton avis sur cet album en tout cas.
    @Laura : Il en faut pour tous les goûts et comme tu dis si bien, en musique chacun a ses sentiments ! Merci d’être passée, à bientôt ;)

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