
J’ai depuis quelques années un Mavic Mini (voir mon test du Mavic Mini dans sa première version) et en suis satisfait globalement. Par contre la connexion d’un smartphone est clairement un frein pour moi et les manettes avec écran embarqué de chez DJI sont un beau progrès !
Le DJI Mini 3 vise les vidéastes et créateurs débutants à intermédiaires cherchant un drone léger sous les 250 g, capable de filmer en 4K/30ips et de tenir en vol plus de 30 minutes.
Le prix est contenu par rapport au Mini 3 Pro, au détriment de la détection d’obstacles dont je ne me sers pas de toute façon et qui a une fiabilité très limitée (mise en défaut sur l’eau ou avec des câbles électriques et autres obstacles fins).
Dans le contexte réglementaire européen (régime <250 g), il s’adresse aux particuliers et favorise la portabilité lors des voyages. Si vous acceptez les compromis sur la sécurité active et l’absence de certains modes avancés, c’est le combo parfait !



Positionnement dans la gamme
Le Mavic Mini 3 se place en entrée de gamme (ce n’est pas un gros mot), au-dessous du Mini 3 Pro, reprenant le capteur 1/1,3” f/1,7 en équivalent 24mm mais avec des limites vidéo (ISO divisés par 2 et 12 Mpixels au lieu de 48) et l’absence d’évitement d’obstacles pour contenir le tarif.


L’autonomie est folle avec jusqu’à 38 min annoncées et la vidéo reste très correcte en 4K/30.
On a des QuickShots qui sont des préenregistrements de mouvements très pratiques pour filmer du paysage : Dronie, Spiral, Rocket, Circle, Boomerang.
On perd les Mastershots, l’hyperlapse et l’active track du Pro mais ça reste très très suffisant pour un usage amateur. A mon avis, il n’y a aucun intérêt de passer au pro si :
- je vous parle de D-Cinelike et que vous ne savez pas ce que c’est ;
- vous n’envisagez pas de faire de la retouche de colorimétrie.
- les ralentis en 1080p vous suffisent
Limitations du drone Mavic Mini 3 de chez DJI

L’absence totale de détection d’obstacles exige une vigilance accrue, surtout en milieu boisé/urbain et au ras de l’eau.
La liaison de transmission vidéo (protocole O2) a une portée et une stabilité inférieures au protocole O3 du Mini 3 Pro et elle est plus sensible aux interférences urbaines. C’est par contre un progrès épatant par rapport à la transmission WiFi de mon Mavic Mini 1 qui coupait dès 300 mètres en champ libre ! Vous ne devriez pas voir la différence, surtout pour du vol à vue.

Vous serez peut-être un peu limités en création vidéo avancée (bien que…) de par l’absence de 4K/60 et quelques limitations sur les panoramas.
Points forts relevés lors du test du DJI Mavic Mini 3
La qualité d’image est très solide pour la taille du Mavic Mini 3 : une beau capteur lumineux qui ouvre à f/1,7 avec un rendu propre en 4K/30 et des photos RAW 12 MP qui suffisent à la plupart des usages.
Le poids inférieur à 250 g : ça facilite grandement le transport et la mise en œuvre en rando, voyage. L’autonomie de 38 minutes par batterie est un argument choc également !
Il est possible de filmer du contenu vertical en natif pour les réseaux sociaux (shorts, stories) : la nacelle est prévue pour.



Alors, j’achète ou pas ?
Le drone DJI Mavic Mini 3 se situe un cran au dessus des DJI Mini 2 SE et Mini 4K et je le privilégierais largement en 2025, même si le prix est un bon cran au dessus. Le bon technologique est perceptible !
Vous avez de la marge pour quelques années, la techno embarquée est à la pointe.
Il vise des créateurs débutants à intermédiaires qui cherchent un drone compact avec une excellente autonomie et maîtrisent les fondamentaux du pilotage, le drone n’ayant pas d’évitement d’obstacle.
J’éviterais cet achat pour du vol en urbain (zones denses) ou si vous êtes un vidéaste aguerri qui veut shooter en log et faire de la retouche très avancée derrière.
Enfin, je vous conseille vivement de prendre le pack fly more combo et la version radiocommande à écran intégré, très qualitative. Avec une carte microSD V30, vous êtes parés !
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