On ne présente plus Phoenix, groupe plébiscité en France mais également outre-atlantique avec leur passage au Saturday Night Live, où seuls les grands ont été conviés (U2, Paul McCartney, Coldplay). Seul le premier album de Phoenix, United, avait réussi à me transporter, par son savant mélange de funk, d’électro bien léchée et de rock. Leurs albums ultérieurs (It’s Never Been Like That et Alphabetical) m’ayant vraiment déçu.
Je vous le concède cette chronique arrive (très) tard après la sortie de l’album, je n’avais pas pris la peine d’écouter cet album;, tout accaparé par Muse : une pochette rose pâle vomitive qui fait limite dans le mauvais goût, un titre d’album pour le moins pompeux, un groupe ultra commercial qui s’inscrit dans la tendance kikoolol actuelle, voilà les raisons qui m’avaient éloigné de cet album. L’habit ne fait pas le moine, dit-on…
La collaboration avec Philippe Zdar de Cassius est plutôt efficace et on retrouve sa grosse contribution avec les petites touches electro qui ont fait le succès du groupe à l’époque (avec l’album United). Les mélodies sont raffinées, travaillées et l’album dans son ensemble se laisse écouter tout seul. Mention spéciale à l’ouverture avec 1901 et Lisztomania, un régal musical.
Non, vraiment, sur les 9 titres de Wolfgang Amadeus Phoenix, je ne jetterais que Fences, bien trop smooth à mon goût et Love like a sunset qui casse vraiment la dynamique de l’album. Phoenix évite avec brio l’écueil de la monotonie en intercalant quelques pièces d’une rare originalité (Armistice et même United, reconnaissons le)
Note : 4/5
Simple précision : beaucoup, beaucoup de groupes ont été invité aux Saturday Night Live. Et pas toujours des grands.