Disons-le de suite, je pense avoir entre les mains la meilleure liseuse du marché. Le format de presque 8 pouces me convient parfaitement, l’écran est simplement parfait, l’écosystème Kobo est incomparable à Kindle, j’apprécie le contraste, vous n’imaginez même pas ! Voici le test de la liseuse électronique Kobo Aura One.
Design et ergonomie
Le format est appréciable avec une bonne occupation de l’écran et très peu d’espace inutile en façade. Un beau modèle tout en rondeurs, sans angle saillant. Les plastiques choisis sont de bonne facture et ne se laissent pas marquer facilement par les traçes de doigts. Un très bon point. Les logos Kobo sont très discrets (Amazon devrait s’en inspirer).
Le standard port micro-USB à la base facilite grandement la recharge et la dépose des eBooks, sur n’importe quel ordinateur. Le Dos de la Kobo Aura One est dans une matière aggripante agréable au toucher. La seule faute de goût réside selon moi dans la couleur du bouton on/off. Qui m’a pondu ce bleu turquoise ? Sérieux…
Ecran et fonctionnalités
7,8 pouces, c’est gigantesque mais tellement agréable !!! On se rapproche du confort de lecture d’un vrai livre, on tourne moins les pages. Pour rien au monde je ne reviendrais à une liseuse 6 pouces. On réduit les changements de pages et la fatigue visuelle. Le contraste est bien géré, avec des noirs profonds sur un fond un peu moins blanc que la Kindle Paperwhite. Pour ma part je préfère sur la durée, la fatigue visuelle est moindre.
Je n’ai pas constaté de reflet génant à l’usage, quel que soit l’angle de lecture. Une excellente expérience utilisateur.
L’étanchéité n’est pas la première cause d’achat, je lis rarement dans mon bain et de tout façon avec les doigts mouillés, l’écran répond mal. C’est quand même un plus pour nettoyer correctement la Kobo Aura One. Et utile à la plage pour les étourdis. La Kobo Aura One fait donc un mix entre la Kobo Glo HD qui n’avait que le rétroéclairage et la H2O qui n’avait que l’étanchéité.
L’absence de port pour carte micro-SD sur la liseuse Kobo Aura One est selon moi un « non-débat » tellement il est inutile de se trimbaler plus de 8 Go d’ebooks ! La navigation devient atrocément compliquée. Je pense qu’avec un dizaine de bouquins stockés, on a déjà de quoi voir venir ! Cela représente 3 Mo, soit même pas 0,5% de la mémoire totale !!! 8Go sont amplement suffisants, gardez votre carte micro SD pour un autre appareil.
Affichage eInk
300ppp de définition, on ne voit aucun pixel, la lecture est aisée et, de mon ressenti, fatigue même moins les yeux que sur un livre papier. Les marges, interlignes, polices, tout peut être changé. Il est même possible d’ajouter ses propres polices de caractère.
Eclairage
Eclairage de très bonne facture assuré par des LED. Pas d’effet de halo notable, le tout est homogène et on peut modifier la couleur de l’éclairage du blanc au jaune, pour éviter la fatigue visuelle le soir. On se rapproche de l’éclairage d’une bougie, c’est très agréable après quelques minutes d’acclimatation.
Le régalage d’intensité de l’éclairage peut être fait en glissant le doigt (« swipe ») de bas en haut sur le côté gauche de l’écran, sans ouvrir de menu de réglage. Bien vu !
La Kobo affiche fièrement la jaquette du bouquin en cours en guise d’écran de veille, avec un petit encart indiquant « en veille » ou « éteint » et le temps restant dans le livre ainsi que le pourcentage lu. Tellement évident…
A contrario, Amazon et son Kindle vous imposent une image de fond pourrie non modifiable lorsque l’appareil est en veille. Pourquoi ? Bah c’est comme ça et ferme là…
Ecosystème, OS, bibliothèque Kobo
On est à l’opposé de Kindle. Un système plus ouvert, qui accepte le format epub en natif, sans chouiner. Je passe toujours par l’excellent logiciel Calibre, mais plus par habitude que necessité. La gestion des eBooks sur Kobo Aura One est intuitive. L’appareil se comporte comme une clé USB. Posez-y vos livres numériques et hop, tout se retrouve dans votre bibliothèque, prêt à lire. On ne peut pas faire plus simple, Kobo lit même le format mobi du Kindle, joli pied de nez.
Pour les BDphiles, le CBR et CBZ sont supportés en natif. Bien sûr votre BD passera en noir et blanc mais pour des petits formats, ça reste lisible. Impensable de zoomer par contre, le processeur est trop fébrile pour permettre une navigation agréable dans les images (et les PDF).
L’interface regorge de petits plus comme des statistiques détaillées sur votre vitesse de lecture. Un système de badge viendra récompenser les lecteurs assidus.
Connexion Web et Pocket
La Kobo Aura One permet la lecture des articles synchronisés depuis votre compte Pocket. Je l’utilise à outrance, surtout que Pocket est maintenant présent en natif dans Firefox.
Les plus
- La taille de l’écran, sa définition et son éclairage, idéaux pour de longues sessions sans fatigue visuelle
- La prise en compte des BD aux formats CBR et CBZ
- L’ouverture du logiciel, permettant le dépôt direct d’epubs, mobi etc..
- Configuration et prise en main rapides
- Modification intuitive des polices de caractère avec ajout de ses propres polices. En terme de flexibilité on fait difficilement mieux !
- Poids identique à un Kindle Paperwhite, pour une taille bien supérieure
Les moins
- Ce bouton Power bleu turquoise est d’un goût… discutable. Un détail
- Pas de lecture possible en mode paysage, sauf en PDF
- La batterie tient moins longtemps que chez la concurrence, la faute à un éclairage et un écran plus energivores. Pas gênant du tout cependant, on tient plusieurs dizaines d’heures de lecture avec tout à fond.
Conclusion : Une liseuse proche de la perfection si l’on apprécie ce grand format. Pour ma part, je ne reviendrai pour rien à plus petit ! Si la taille vous dérange, vous pouvez vous tourner vers la Kobo Glo HD. Sinon, cette liseuse Kobo Aura One est un choix idéal. Infrastructure logicielle ouverte, software au top et mis à jour régulièrement, qualité d’écran nous ont fait craquer.
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