Synopsis : Dans un futur proche, l'Amérique n'est plus qu'une terre désolée dont les villes sont des ruines et les routes autant de pièges infestés de bandes criminelles. Depuis des années, Eli voyage seul, se protégeant des attaques et se battant pour trouver de quoi survivre. Lorsqu'il arrive dans ce qui fut autrefois la Californie, Eli se heurte au redoutable Carnegie, un homme qui ne recule devant rien pour imposer sa volonté à la petite communauté qu'il contrôle. Eli fait aussi la connaissance de la très belle Solara et découvre que Carnegie compte bien étendre sa sombre domination à toute la région. Eli parvient à échapper de Carnegie, mais Solara l'a suivi… Même s'il est décidé à poursuivre sa route en solitaire, Eli comprend qu'il ne peut abandonner la jeune femme. Pour elle, il va prendre des risques qu'il n'a jamais pris pour lui-même. Mais Carnegie est sur leurs traces et alors que se profile l'inéluctable affrontement, Eli va prendre conscience qu'il a le pouvoir de faire bien plus que sauver une femme et sa propre vie : son destin est de redonner l'espoir, de sauver le futur en soufflant sur les braises d'une humanité qui n'attend que l'étincelle…
Critique : On en bouffe du film post apocalypse ces temps ci et les 10 premières minutes du film font vraiment penser à "La route" de Viggo Mortensen. Par la suite le film se distingue vraiment et je m'attendais à beaucoup au vu de la première heure. J'ai été un peu déçu. Denzel Washington est parfait, Mila Kunis est magnifique et joue bien, malheureusement son personnage manque de profondeur. Les décors sont convaincants et on se plonge aisément dans cette Amérique désertique et purulante mais le twist final est vraiment gros et je reproche à ce film un certain prosélytisme qui m'a dérangé. Un film à voir mélgré tout, même s'il ne se hisse pas au rang de référence du genre.
Note : 7/10
Avec ce sénario, nous retombons malheureusement dans l’éternel : Moi Homme, sauve pauvre femme….
Par contre avec « la Route » nous avons un sacré changement…Un homme archi au bout du rouleau emmène son fils vers un autre horizon, pas du tout parce qu’il croit a un quelconque miracle, mais simplement pour regarder un peu d’espoir dans les yeux de son enfant avant de mourir…La c’est du subtil…
et même du sublime…
et du sublimement interprété….