La protection de mes données me tient à coeur, vous le savez (voir ici, ici, par là et même ici), et je n'avais, malgré plusieurs essais (hebergement mail sur un hébergement OVH puis Gandhi, pusi auto-hébergé sur mon NAS Synology), jamais trouvé de solution satisfaisante.
Aujourd'hui je vous parle donc de la solution que j'ai finalement retenu, il s'agit de ProtonMail, un solution suisse, gratuite, sans pub, sécurisée et simple d'utilisation.
Le service ProtonMail
Une grosse campagne de crowdfunding avait été lancée et la coquette somme de 550 000 dollars avait été levée. Andy Yen et Jason Stockman sont à l'origine du service, hébergé en suisse et réputé 100% sécurisé. Nous sommes tous conscients que ce constat est un brin utopique mais il est toujours plus prudent de filer ses mails à un société qui montre patte blanche (code opensource) qu'à un géant du web qui monnaye les informations aspirées.
Fiabilité
Auparavent, j'obtenais systématiquement de mauvais scores et mes mails OVH ou Gandhi finissaient bien souvent dans le dossier spam de mes correspondants. Ici, tout est très bien pensé et après la modification de quelques lignes dans la config DNS de votre nom de domaine, la fiabilité des mails sortants comme entrants est vérifiée et vous recevez un PJ en zip avec la certification de votre correspondant pour éviter les mails frauduleux.
Fonctionnalités
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La version gratuite vous permet d'avoir une adresse mail personnelle en @protonmail.com, 500Mo de stockage (largement suffisant), l'envoi de 150 mails par jour et la création de 20 labels pour trier vos courriels.
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ProtonMail plus (5€/mois ou 48€/an) – Abonnement que j'ai choisi : C'est le prix de la liberté de ses données. On accède à une interface identique à la version gratuite avec 5 Go de stockage, la possibilité d'envoyer 1000 mails par jour, 200 labels et surtout, la possibilité de lier un nom de domaine et de créer 5 adresses mail sur ce nom de domaine, permettant d'avoir une vraie adresse mail perso style prenom@nom.fr par exemple.
Au niveau du chiffrement, les mails sont entièrement chiffrés sur les serveurs sans enregistrement de votre clé privée.
Seule ombre au tableau, il faut pour l'instant payer une trentaine d'euros de "don" pour avoir accès à la version mobile, actuellement en béta.