Jean Van Hamme (XIII, Largo Winch, Thorgal) reprend à merveille le flambeau d’Edgard P. Jacobs. Le récit est dense (beaucoup de texte comme d'habitude) et prenant, laissant planer une ambiance mystique que j'ai beaucoup appréciée. Les narratifs sont riches et le dessin ne tranche pas avec celui des grands succès comme L'énigme de l'Atlantide ou Le secret de l'espadon.
En vous laissant guider par ce 19ème tome, vous passerez un moment d'aventure inoubliable, le plus dur sera d'attendre le tome 2 !
«La malédiction des Trente deniers», scénario de Jean Van Hamme, dessins de René Sterne et Chantal De Spiegeleer (Dargaud), 58 pages
Bien que Van Hamme ait su redonner vie à la série, je continue de lui trouver un défaut majeur : Mortimer est TOUJOURS LE héros. La série continue de s’appeler Blake et Mortimer mais Van Hamme continue de faire du professeur le seul personnage présent, et dans ce tome c’est trop flagrant et limite lourd. Merde, Blake n’intervient plus jamais, et à chaque fois qu’il apparaît il disparait et toujours dans les mêmes circonstances (relis L’Etrange Rendez-Vous et le début est quasiment le même). C’est limite chiant, même si le scénario est excellent comme d’habitude, il manque Blake.
Par contre, et tu aurais pu le préciser, on repère très bien le changement de dessinateur/trice. La dernière page de Sterne c’était la 31 (paix à son âme) et sa femme reprend à la page 32. Il m’a suffit de voir la barbe de Mortimer pour l’affirmer. Bon, c’est subtil mais flagrant quand même. Et félicitations encore à Van Hamme pour la vision d’Olrik qu’il nous sort !