Critique du film Law Abiding Citizen (Que justice soit faite – Thriller – 2010)

Synopsis : Dix ans après le meurtre de sa femme et sa fille, un homme se dresse contre le procureur en charge du procès des meurtriers, pour obtenir lui-même la justice. Sa vengeance menace tout aussi bien l'homme qui leur a accordé la clémence, que le système et la ville elle-même.

Critique : L'avantage d'être en stage aux USA, c'est qu'on peut voir des films en DVD et BR avant qu'ils soient sortis au cinéma en France. Le pied… Ce film prend aux tripes, on est baladés entre chaque protagoniste, pas un moment de répit. On ne sait pas vraiment de quel côté on doit se placer et c'est très bien comme ça, on cogite du début à la fin du film.

Le montage est correct mais manque un peu de dynamisme à mon goût, ceci étant rattrapé par les dialogues et le scénario qui lui, file à 200 à l'heure.

Un film à voir, absolument.

Note : 4/5

4 commentaires

  1. Très bon film avec un G. BUTLER toujours au top.
    C’est loin du traditionnel film de vengeance et on est promené du début à la fin. Excellent, merci de la recommandation.

  2. @Farfadette : Comme ça je peux les voir « en avant-avant » première !
    @Syphiss : De rien ravi qu’il t’ai plu !

  3. Vu également aux USA, où je vis, et où les multiplexes proposent régulièrement ce genre de navet à tendance sadique, faisant l’apologie de la violence, truffé d’invraisemblances, où s’accumulent explosions et carnages, où les méchants sont vraiment très méchants (déjà nourrissons, à la nurserie, mal rasés, la cigarette au bec, ils maltraitaient les sages-femmes, mais c’est comme ça, les tendances ultra-violentes ça doit être génétique, il faut bien qu’ils sortent de quelque part ces salopards !), où le héros solitaire – qui dispose de moyens militaires équivalents à la force de frappe conjointe du KGB et de la CIA – se venge méchamment, c-à-d laisse exploser ses tendances sadiques (torture, découpage de corps à la scie-sauteuse, mitraillage à l’arme lourde automatique, empoisonnement, explosion de téléphone portable (sans blaguer !) et j’en passe) après que la justice l’eut trahit, qui libéra le double assassin/violeur de sa femme et de sa petite fille (vu des USA, où l’on vous envoie en prison pour un simple excès de vitesse avec un faible taux d’alcoolémie, cela prête à la rigolade, un tel laxisme : c’est soit prendre le public pour des imbéciles, soit de la science-fiction ! (l’option 1 reste la plus probable)), bref notre héros solitaire décide de faire vengeance en exterminant les juges, les avocats, les flics, le maire… l’humanité entière quoi. Un avocat imbécile (Jamie Foxx – le plus brillant avocat de tout Philadelphie – qui croit, au cours d’une scène mémorable, tenir des aveux du héros solitaire, après que ce dernier eut employé une ruse empruntée à un enfant de CE1/CE2) se dresse devant lui, et finit laborieusement par l’emporter. Bref, on sort écoeuré 1) d’avoir perdu son temps, 2) d’avoir été pris pour un imbécile, 3) d’avoir vu tant de carnages sadiques et de corps-objets criblés, tronçonnés, éventrés, charchutés, explosés, lacérés, démantibulés, évidés, dépiautés (qui sont probablement considérés, par l’intalentueux réalisateur, comme un objet d’expression artistique, au même titre que le choeur antique dans Maudite Aphrodite de Woody Allen, ou la soupe au sésame dans In The Mood For Love de Wong Kar Wai), 4) enfin de lire des critique favorables à ce nanard puissance 10, émanant d’un public imbécile nourrit à la violence et qui l’ignore même (l’acte d’imbécilité).

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